Cluster 13

Projet Editions critiques

Manuscrits de Stendhal

24 septembre 2007
contact : Cécile Meynard
Voir en ligne : http://www.manuscrits-de-stendhal.org/

Equipe Traverses 19-21 Composante Centre d’Etudes stendhaliennes et romantiques (CESR) Université Stendhal Grenoble III Responsable de l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » : Cécile Meynard

19 chercheurs locaux et associés

Partenariats mis en place avec la Bibliothèque Municipale de Grenoble, la Municipalité de Grenoble, la Maison des Sciences de l’Homme-Alpes, le LIDILEM (Université Grenoble 3), l’ITEM. Partenariat possible avec l’ENSIMAG, l’IUT2 (Départements Informatique et Information-Communication), et avec Xerox et Hewlett-Packard (sponsoring par le biais de prêt de matériel type scanner haut de gamme, etc.).

Il s’agit de proposer une nouvelle édition du Journal de Stendhal, fondée sur une redéfinition du corpus, et sur une analyse la plus fidèle possible des manuscrits conservés à la Bibliothèque Municipale de Grenoble. Et l’objectif est également d’alimenter la base de données des Manuscrits de Stendhal qui sera prochainement mise en ligne sur le site de la MSH Alpes. (pour plus d’information sur ces deux projets, voir le dossier déposé dans le cadre du Cluster 13 auprès de M. McKenna pour l’axe « éditions critiques »)

Pour ce travail, il est impératif que nous puissions disposer des images numérisées du recueil factice R5896 en particulier et du fonds des manuscrits de Stendhal en général, puisqu’une grande partie des chercheurs de l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » travaillera à distance, et que dans la base de données figurent les images numérisées des pages en regard de leur transcription. La Bibliothèque Municipale de Grenoble s’est lancée dans une vaste campagne de numérisation de ses fonds (programme initié par la BNF) mais elle ne peut assurer seule et rapidement la numérisation du fonds Stendhal. En accord avec Mme Gama, Conservateur en chef de la Bibliothèque Municipale, il nous sera donc nécessaire de faire appel à des prestataires de services pour nous procurer les images numérisées dans les délais que nous impose le planning de travail sur le Journal et la saisie des fiches de la base de données « Manuscrits de Stendhal ».

Budget de fonctionnement : 30 000 € HT pour 2007 (année unique du projet) ; pas d’ADR.

VERSION INTEGRALE DU PROJET L’animation scientifique du projet Présentation de l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » et de ses activités L’équipe A la suite de la création d’un poste de Maître de Conférences « Génétique et édition savante de textes du XIXème siècle », occupé depuis le 1er septembre 2005 par Cécile Meynard, l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » souhaite développer de nouveaux projets. Cette équipe fait partie du CESR (Centre d’études stendhaliennes et romantiques, dirigé par Marie-Rose Corredor), composante de l’équipe d’accueil Traverses 19-21 (dirigée par Chantal Massol) à l’Université Stendhal (Grenoble-3).

Composée actuellement d’une quinzaine de membres (chercheurs locaux et associés), stendhaliens pour la plupart, cette équipe, placée sous la responsabilité de Gérald Rannaud jusqu’en août 2005, souhaite s’élargir à d’autres chercheurs intéressés par les manuscrits de Stendhal, pour devenir un élément moteur de l’axe de Traverses « Génétique et Edition savante de textes XIXème - XX(I)ème siècles », notamment en collaboration avec Françoise Leriche (spécialiste de Proust). Dans ce but, un séminaire de recherche mensuel autour des manuscrits a été mis en place par Cécile Meynard depuis novembre 2005. Le fonds En ce qui concerne le fonds des manuscrits de Stendhal, constitué d’environ 16000 feuillets (regroupés en registres, et pour certains encore stockés dans des cartons), il est en cours de numérisation. Il en existe un catalogue (réalisé par Victor Del Litto et Paul Hamon en 1995), mais celui-ci reste incomplet et le classement opéré est contestable. De plus, le fonds a toujours été publié au coup par coup, sans aucune unité du travail d’édition, ce qui en fait un objet scientifique particulièrement intéressant à étudier. Devant ce corpus hétérogène, on comprend donc la nécessité (en raison de la masse d’archives mais aussi de leur état de conservation) d’exploiter les ressources d’interactivité et de consultation à distance de l’édition sur écran. Une base de données en ligne servant d’outil de documentation et de recherche permettra de limiter la manipulation de ces ouvrages précieux et fragiles, et de définir un classement virtuel des feuillets plus satisfaisant que l’actuel classement. Les activités de l’équipe Le but de l’Equipe « Manuscrits » est donc de donner une visibilité et une reconnaissance internationales à la recherche génétique stendhalienne, en mettant en valeur ce précieux fonds de manuscrits, conservé à la Bibliothèque Municipale de Grenoble, qui reste encore trop peu accessible aux chercheurs, et a fortiori au grand public. C’est dans ce but que Cécile Meynard a co-organisé un colloque du 6 au 9 décembre 2006 avec Claude Coste (spécialiste de Barthes) et Françoise Leriche (spécialiste de Proust), dans le cadre de Traverses 19-21, colloque intitulé « Editer et valoriser des fonds de manuscrits : l’apport (et les limites ?) du numérique ». De fait, il est nécessaire de travailler sur les manuscrits de Stendhal avec les outils technologiques qui sont aujourd’hui à notre disposition. Certaines équipes ont commencé à le faire, et nous souhaitons bénéficier de leurs expériences, et éventuellement des outils qu’elles ont créés (par exemple le paradigme « Arcane » du CNRS, la plateforme Hyper ou la base MUSE de l’ITEM).

Plusieurs demi-journées ou journées d’études sur l’édition et la génétique stendhaliennes sont aussi prévues par l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » lors du prochain quadriennal, ainsi qu’un colloque en fin de quadriennal (2010) destiné à faire un bilan des travaux effectués ces 5 prochaines années.

Par ailleurs, l’équipe de l’ITEM (constituée initialement dans le cadre du programme « Archives de la création »), composée de Gérald Rannaud, Daniel Ferrer, Maria-Ignez Mena Barreto, sous la responsabilité de Jean-Jacques Labia, poursuit un travail sur le dossier stendhalien du Rose et le Vert, dont le centre est l’inédit Tamira Wanghen, publié et commenté parallèlement par G. Rannaud et J-J. Labia en 1998. L’étude de ces variations complexes au fil du temps impose une étude précise des manuscrits jusqu’ici mal connus qui forment l’un des ensembles les plus riches pour une étude génétique dans le corpus stendhalien. L’équipe parisienne (Daniel Ferrer, Maria-Ignez Mena Barreto, Jean-Jacques Labia) a étudié le manuscrit de la nouvelle, examiné le travail de Colomb pour la première publication dans la Revue des Deux Mondes, vérifié les lectures du texte, des variantes et des marginales, en indexant les datations et numérotations superposées (écriture, campagnes de corrections), ainsi que les données disponibles sur les papiers communiqués par Claire Bustarret. L’étude du manuscrit principal du Rose, sous forme de cd-rom transmis par la bibliothèque de Grenoble en janvier 2005, est en cours. Les parties autographes, complexes, seront au centre des prochaines séances de travail.

Hélène Spengler, ATER à l’université de Chambéry travaille également sur un projet de site pour mettre en ligne le dossier génétique de la Vie de Napoléon. Enfin, Cécile Meynard va publier un inédit de Stendhal, Histoire d’Espagne, composé d’une soixantaine de feuillets (publication prévue aux Editions Kimé en février 2007). Elle souhaite en proposer également une version électronique, en mettant l’accent tout particulièrement sur l’accompagnement critique (reproduction des textes-sources, commentaires et annotations critiques de l’éditeur sur le manuscrit, etc.). Ce projet servirait de prototype pour une généralisation ultérieure à l’ensemble du fonds.

Les partenariats : Par le biais du projet de Jean-Jacques Labia, Daniel Ferrer, et Maria-Ignez Mena Barreto sur le dossier du Rose et le Vert, nous sommes en lien avec l’ITEM, et nous avons commencé à établir des liens avec Serge Linkès (Université de la Rochelle, spécialiste de génétique stendhalienne, qui a fait sa thèse à l’Université Grenoble-III Stendhal sur l’analyse génétique de Lamiel) et Claire Bustarret (ITEM, qui a travaillé sur le papier de certains manuscrits de Stendhal) : dans le cadre de leurs projets MUSE (base de données interne) et ARGOLIDE (projet de base de données en ligne), ils travaillent sur la génétique et la codicologie, à partir de plusieurs auteurs, dont Stendhal. Un partenariat a été mis en place avec le LIDILEM (Linguistique et Didactique des Langues Etrangères et Maternelles - EA609- Université Grenoble 3), et par le biais des chercheurs associés de l’Equipe « Manuscrits de Stendhal », nous sommes en lien avec les ENS de Paris et de Pise, les universités de La Rochelle et de Besançon, le St-John’s College d’Oxford, et l’University of London Institute in Paris. Nous voulons également établir des partenariats avec d’autres institutions universitaires locales - ENSIMAG, IUT2 (Départements Informatique et Information-Communication) - et culturelles de la ville de Grenoble, mais aussi avec des entreprises telles que Xerox ou Hewlett-Packard (sponsoring par le biais de prêt de matériel type scanner haut de gamme, etc.). Il est enfin essentiel d’établir des liens avec les autres fonds de manuscrits de Stendhal (fonds Bucci de Milan (dans le cadre d’un projet européen ?) et BNF, éventuellement collections de particuliers) pour donner aux lecteurs le panorama le plus complet possible de l’ensemble des manuscrits de Stendhal connus à ce jour.

Les projets de numérisation de l’Equipe « Manuscrits »

Nous voulons proposer une nouvelle édition du Journal de Stendhal, fondée sur une redéfinition du corpus, et sur une analyse la plus fidèle possible des manuscrits à notre disposition à la Bibliothèque Municipale de Grenoble. Et nous souhaitons aussi alimenter la base de données des Manuscrits de Stendhal qui sera prochainement mise en ligne sur le site de la MSH Alpes. (pour plus d’information sur ces deux projets, voir le dossier déposé dans le cadre du Cluster 13 auprès de M. McKenna pour l’axe « éditions critiques »)

Pour ce travail, il est impératif que nous puissions disposer des images numérisées du recueil factice R5896 en particulier et du fonds des manuscrits de Stendhal en général, puisqu’une grande partie des chercheurs de l’Equipe « Manuscrits de Stendhal » travaillera à distance, et que dans la base de données figurent les images numérisées des pages en regard de leur transcription. La Bibliothèque Municipale de Grenoble s’est lancée dans une vaste campagne de numérisation de ses fonds (programme initié par la BNF) mais elle ne peut assurer seule et rapidement la numérisation du fonds Stendhal. Il nous sera donc nécessaire de faire appel à des prestataires de services pour nous permettre de nous procurer les images numérisées dans les délais que nous impose le planning de travail sur le Journal et la saisie des fiches de la base de données « Manuscrits de Stendhal ». Par ailleurs, il n’est pas possible pour des raisons d’organisation matérielle (installation du matériel de la société de services à la Bibliothèque, formation du personnel, etc.) d’étaler cette numérisation sur plusieurs années, ce qui nous contraint à demander 30 000 euros pour une campagne unique de numérisation en 2007.



Établissements rhônalpins engagés :
— Université Lumière Lyon 2 (établissement porteur), ENS-LSH (établissement d’hébergement)
— INSA, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Moulin Lyon 3, Université de Savoie (Chambéry), Université Stendhal Grenoble 3, Université Pierre-Mendès France Grenoble 2, Université Jean Monnet Saint-Étienne

Le CNRS participe à travers ses chercheurs à temps plein et son rôle d’opérateur national auprès des unités de recherche ou de service dont il partage la tutelle avec les établissements précités, y compris l’Institut des Sciences de l’Homme.

Dans la seule limite de ses moyens, le cluster a naturellement vocation à faire bon accueil à toute proposition en rapport avec ses thématiques lorsqu’elle émane de collectivités territoriales, d’associations, d’institutions ou d’entreprises rhônalpines.