Cluster 13

Projet Création

Interprétation, traduction et relation à autrui : dialogue interdisciplinaire autour de la création chorégraphique.

4 mai 2007
contact : Denis Cerclet

Nombreux sont actuellement les chercheurs en sciences humaines et sociales à reconnaître la nécessité de reconstruire les concepts et les notions qui ont été utilisées jusque là pour saisir la complexité du monde social. Il ne s’agit pas de dire que les théoriciens qui nous ont devancés ont élaboré des modalités d’appréhension de l’environnement humain qui ne seraient pas avérées. Bien au contraire, c’est notre conception du monde qui se transforme et nécessite de repenser les termes de nos épistémologies. Les manières d’aborder les questions de vérité, de réalité ou encore d’individu, de société, de culture, d’art ont notablement évolué au cours de ces dernières décennies et ce n’est pas seulement l’abandon des grands paradigmes disciplinaires qui en est la cause mais plutôt un changement profond de l’ordre de la relation que l’homme (occidental) entretient avec le monde : L’affirmation, profondément phénoménologique, de Niels Bohr “Le but de la physique n’est pas de découvrir ce qu’est la nature, mais ce qu’on peut dire sur elle” a indéniablement une résonance qui dépasse le simple cercle des physiciens ; il importe d’en saisir aussi toute la portée dans les sciences sociales et humaines. Les manières de concevoir le monde ne sont pas enfermées dans des théories scientifiques : elles entretiennent avec les autres domaines de la vie sociale et plus particulièrement celui des arts, des rapports complexes qui renvoient sans doute à une mise à l’épreuve permanente du rapport entre le vivant et son milieu. Pascal Roland (1992) montre bien comment la danse contemporaine, et en particulier Merce Cunningham et les chorégraphes qu’il a inspiré, correspond à la mise en scène d’une cosmogonie. Et nous avons pu montrer, lors de précédents travaux (Cerclet, 1994, 1995, 1996) le lien qu’il existait à la Renaissance entre la révolution scientifique, l’art, l’architecture et les pratiques religieuses. Car effectivement, il y a bien continuité entre les différentes sphères de la vie sociale, ne serait-ce que parce que des hommes, des gestes et des idées passent de l’une à l’autre et contribuent à la transformation de chacune d’elles.

Dans cette perspective, nous souhaitons réinterroger le couple individu/société à partir du corps et à travers la relation à autrui. Les chercheurs en sciences humaines et sociales n’ont-ils pas porté une attention trop grande - ou trop exclusive - aux idées partagées que sont les idéologies, les discours, les théories, les représentations collectives, les cultures ? C’est que partant d’un individu rationnel, le nature du lien ne pouvait être que de l’ordre de la pensée et du langage écrit et parlé. Pourtant des travaux déjà anciens ont permis de prendre la mesure du corps dans les interactions. Des linguistes, des ethnolinguistes et les partisans de la systémique ont travaillé sur la partie corporelle de l’expression afin de comprendre les modalités de l’interaction en tant qu’échange ou acte de communication entre individus en donnant la primauté aux phénomènes observables. Le « faire société » (de Certeau) est une pratique signifiante et l’individu par son action signifie ce que d’autres l’amènent à vivre et à penser. Cette activité se retrouve, par exemple, dans la jouissance esthétique que Michel Makarius (1993) nous dit être une subjectivité partagée et la conscience de ce partage. Le développement des sciences cognitives et du constructivisme, qui accorde un rôle prépondérant à l’expérience individuelle dans la construction des connaissances, jette un nouvel éclairage sur les processus mentaux et concourre à l’élaboration d’une nouvelle définition de l’individu. La contribution des chercheurs qui s’inscrivent dans le constructivisme renouvelle la manière de penser la relation individu/société. Le constructivisme n’est pas une théorie objective où la réalité est vue comme extérieure à l’individu et où l’esprit agit comme un "décodeur" de stimuli extérieurs. Les phénomènes extérieurs ne sont significatifs que dans la mesure où ils sont perçus par l’individu en tant que membre d’une société. Ainsi, la réalité est une construction personnelle et individuelle déterminée par les expériences au sein du monde social. Et là, les notions de traduction, d’interprétation jouent un rôle important dans la recherche de compréhension des modalités de construction de mondes communs où individus et société sont à penser en même temps car les individus s’engagent physiquement, de corps, dans le faire société. C’est en mettant le corps vivant - et non plus la seule pensée - au centre de sa réflexion que Nietzsche inaugure une nouvelle approche fondée sur l’interprétation. Effectivement, c’est du corps en mouvement qu’il s’agit, en projet, jamais réalisé, processus fluent, d’un sujet constamment transitoire et fluctuant. L’interprétation est une action productrice de signification, processus de réélaboration constante d’un rapport au monde. Cette approche se retrouve aujourd’hui au centre de nombreux travaux qui concernent les sciences sociales, la neurobiologie, la philosophie de l’esprit mais aussi la biologie et qui rendent compte d’un travail sur la reproductibilité de phénomènes aléatoires ; il ne s’agit plus de considérer la totalité comme un arrangement de parties mais bien d’observer la manière dont les choses se font afin de saisir la réalisation jamais achevée du vivant. Les travaux en sciences cognitives sur la perception et l’action mais aussi sur l’empathie ont désormais l’avantage de se situer dans la perspective d’une cognition sociale et peuvent prolonger les connaissances élaborées dans le cadre de l’anthropologie. Abandonnant la suprématie des signes (Rastier), nous nous attacherons à comprendre le faire société comme un processus fondé sur la perception et l’action, un mouvement perpétuel qui se propage de l’un à l’autre, par l’un et l’autre, par tous les mouvements du corps. L’interprétation et la traduction, tout comme la perception et l’action sont à comprendre comme des modalités de la relation à autrui. Mais d’un autrui plus complexe que ne peut le laisser supposer un attachement à l’individu. Une figure de Janus qui relève à la fois d’une construction sociale de soi et d’un attachement indéfectible à toutes les impressions, les sensations et les significations élaborées par ce corps en mouvement. C’est bien cette perspective qui justifie une approche conjointe des sciences sociales, de la physique, de la biologie et des sciences cognitives autour de la création chorégraphique.

Les acquis de la collaboration entre scientifiques et chorégraphe Le travail en équipe réunissant scientifiques et chorégraphe, qui a été initié par Annick Charlot et Daniel Guinet en 2001, a déjà réuni les membres que l’équipe que nous constituons. Ainsi, François Vandenesch, Spyros Franguiadakis et Denis Cerclet ont déjà travaillé avec Annick Charlot et Daniel Guinet à l’occasion d’une ou plusieurs des créations chorégraphiques. D’octobre 2001 à avril 2002 : Création de « Danse-Experimenta, une parole singulière sur l’idée de résistance ». Une production du Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Lyon (CCSTI, Université de Lyon), avec le soutien du ministère de la Recherche, de l’Université de Lyon et de la DRAC Rhône-Alpes. En septembre 2002 : Création de « Resistencia » dans le cadre de la Biennale de la Danse de Lyon 2002. Coproduction Biennale de la Danse de Lyon, Théâtre de Givors, Théâtre d’Irigny (avec le soutien du Conseil Régional Rhône-Alpes et de l’ADAMI). En février 2004, création de “Résilience, Nos manières d’aimer”, qui explore les processus de réparation du moi déchiré. • La collaboration entre Maguy Marin (Compagnie Maguy Marin, CCN Rillieux-la-Pape, Ramdam) et Denis Cerclet à propos de l’organisation, en collaboration avec le Centre national de la Danse, des De quoi s’agitent-ils ?, 2003 et 2004 ; à l’occasion du séminaire Processus de création de deuxième année de master Métiers des arts et de la culture (2005, 2006) et dans le cadre du travail de recherche conduit par Denis Cerclet autour de la prochaine création de la Compagnie Maguy Marin.

Les acquis de la collaboration entre les membres du réseau de chercheurs • A l’initiative de Denis Cerclet, l’intervention de Daniel Guinet, François Vandenesch et Timothée Greenland (Laboratoire de virologie, université Lyon 1) à la séance, Des particules au vivant, du séminaire du Centre de recherches et d’études anthropologiques de l’université Lumière Lyon 2, d’octobre 2003. • Il existe des conventions entre le CREA et les laboratoires d’appartenance des collègues des universités de Tarragona, Fortaleza et Plovdiv qui ont donné lieu, au cours de ces dix dernières années, à la réalisation de nombreux projets (rencontres, colloques, publications, enseignement dans le cadre des programmes Erasmus, Capes-Cofecub, ministères français de la Culture et des Affaires étrangères) • La collaboration entre le CREA et l’université de Timisoara à travers un programme de recherche soutenu par l’Agence universitaire pour la francophonie • La rencontre avec Nicolas Georgieff (Institut des sciences cognitives de Lyon) et un projet de collaboration autour de la question de la relation à autrui (Denis Cerclet a déposé une demande de délégation CNRS à l’ISC pour la réalisation de ce projet) • La rencontre avec Alain Berthoz (directeur du Laboratoire de Physiologie de la perception et de l’action au Collège de France) qui a révélé une volonté partagée de collaboration autour des questions de corps en mouvement et plus particulièrement des travaux de Julie Grèzes sur la danse.

Ce projet réservera une place toute particulière, favorable à l’apprentissage du métier de chercheur et à l’insertion dans des réseaux de chercheurs, aux doctorants inscrits dans les écoles doctorales concernées de Lyon 2, Lyon 1 et des autres universités.

Opérations de recherche 1. La mise en place d’un groupe de travail constitué d’un sociologue (Spyros FRANGUIADAKIS, CRESAL-UMR 5043), un physicien (Daniel GUINET, Groupe Matière Nucléaire UMR 5822 IN2P3 Université Claude Bernard Lyon1), un biologiste (François VANDENESCH, Professeur, faculté de médecine Laennec et directeur du laboratoire Pathogénie des Staphylocoques, E0230-INSERM), d’une chorégraphe (Annick CHARLOT, Compagnie ACTE) et de moi-même (Denis CERCLET, Ethnologue, CREA). Ce groupe de recherche fonctionne depuis septembre 2004 à raison de deux réunions mensuelles. L’enjeu de ce programme interdisciplinaire est de travailler à l’élargissement de la pensée de chacun des chercheurs par la confrontation à la pensée d’autrui et aux gestes d’autrui - chercheur et artiste - et aborder les processus d’interprétation, de traduction à partir de la notion de résonance. Cette notion nous aidera à penser le mouvement entre les corps comme expérience sociale. Que la danse soit concernée par cette rencontre interdisciplinaire nous semble fondamental (et original) car c’est l’une des rares formes artistiques qui ait l’ambition de rendre compte de l’expérience humaine sans mots (même si l’usage des mots dans les spectacles dansés se répand). Elle nous permet d’accéder à une dimension du social trop souvent laissée de côté : celle du corps. Rendre compte du social ne peut se limiter à faire état des significations que les individus donnent à leurs actions. Il importe de saisir ce qui se joue à travers les corps surtout si l’on revendique l’abandon de la distinction corps/esprit pour envisager les individus en société à travers leurs actions, c’est-à-dire comme un corps occupant, significativement, un espace en partage et se mêlant, là, à d’autres corps. Le travail d’Annick Charlot et des danseurs donnera lieu à la création d’un spectacle Avec, ou sinon rien (novembre 2006) en collaboration avec la Maison de la Danse à Lyon. Celui-ci s’inscrira dans la ligne des réflexions conduites par le groupe de recherche. La traduction, l’interprétation sont généralement pensées en termes de discours écrit ou oral et plus rarement en termes de corps, de gestes alors que la séparation entre l’esprit et le corps, la culture et la nature, la raison et les émotions est l’objet d’un nombre croissant de travaux de recherche. La présence au sein de notre équipe d’une chorégraphe dit l’orientation que nous voulons donner à ce projet. Il s’agira d’analyser le travail de traduction, d’interprétation qui aura lieu à l’occasion de la mise en spectacle chorégraphique des réflexions du groupe de travail. Ce processus de création artistique donnera lieu à un travail d’observation : enregistrement et prise de notes sur le déroulement du travail de création (chorégraphe, danseurs) et sur le dialogue qui s’instaurera entre les artistes et les scientifiques. Cette question est aussi intéressante car elle donne à voir l’espace de négociation, de traduction (Callon, 1986) qui permettra l’émergence de l’œuvre artistique. La notion d’élargissement tient une place fondamentale dans notre démarche car elle dit à la fois : a/ l’articulation des différents domaines disciplinaires qui se sont développés de manière autonome et que nous faisons travailler ensemble dans le cadre de ce projet. Il s’agit de penser et d’installer la continuité là où d’ordinaire règne la fragmentation et de bénéficier ainsi de la dynamique produite par l’approche transdisciplinaire. Choisir de nous inscrire dans la perspective de résolution de problème (la résonance) nous conduit à ne pas tenir compte de cette fragmentation - ce qui ne veut pas dire qu’elle n’existe pas ou que nous serions à la recherche d’une unité perdue ; b/ le processus d’extension du domaine cognitif qui permet d’élargir le champ des significations et des conceptions de chacun des acteurs de ce projet.

2. Traduction, interprétation et mise en scène artistique Nous avons la chance de pouvoir suivre (observations et entretiens) le travail de création de Maguy Marin et de sa compagnie. Maguy Marin est chorégraphe, directrice du centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape. Nous pourrons participer au travail de construction de l’œuvre. Il passe par une phase de mise en sympathie harmonique des corps des danseurs en lien avec la construction d’un espace-temps. L’élaboration de l’œuvre artistique s’apparente à un phénomène de traduction dans le sens ou elle est bien un processus. Avec Nicolas Bourriaud pour qui l’œuvre contemporaine n’est plus un espace à parcourir mais une durée à éprouver (2001), la notion de permanence d’une œuvre n’est plus au centre de cette construction et cela nous permet d’aborder la question de la relation à autrui dans les phases de recherche et d’expérimentation et de présentation au public. L’œuvre est désormais ouverte (Eco) et ses significations émergent de la rencontre avec le spectateur mais aussi parce qu’elle est agissante, efficiente. Bien qu’évidemment, elle ne le soit pas d’elle-même : il y a un mouvement à initier ou à canaliser, à entretenir collectivement. L’art, quel qu’il soit, ne semble plus seulement se réaliser par la création de l’œuvre, objet qui acquière son autonomie mais dans la poïésis comme processus qui aboutit à une création ou plus encore dans la praxis, terme par lequel Aristote a désigné une activité qui ne s’épuise pas dans une fabrication mais concerne la pensée, la parole et l’activité marquées par l’inachèvement. Cette distinction nous amène à penser le mouvement constamment renouvelé et comme le fruit d’une compétence toujours en exercice et orientera nos observations des gestes, des mouvements, des regards sans espérer une œuvre finie que nous considérerions comme notre objet. La continuité des gestes qui constituent le travail - sans être séparé de son environnement - est alors considérée comme une œuvre éphémère qui ne dure que tant que des individus la déploient au cours de leur accomplissement. La situation que nous offrira le processus de création chorégraphique nous permettra de nous interroger sur les modalités de la perception, de l’action dans un rapport à autrui qui se cherche. Nous étudierons la réalisation du geste corporel non pas au sens d’un apprentissage ou d’une incorporation, mais de la production d’un corps parfaitement adapté, situé, attaché à l’expression chorégraphique, à la scène, à la scénographie, à la musique, etc. Les corps des danseurs sont des corps expérimentés, des corps de professionnels habitués à être à l’écoute autant de la chorégraphe que des danseurs et de leur environnement. Les travaux des neurophysiologistes (Berthoz, Decety ...) sur les phénomènes de résonance cognitive (ou effets miroirs), sur l’empathie nous permettent de penser la transmission du mouvement (une même zone du cerveau est activée lorsqu’un individu réalise, observe et imagine une action). Mais nous attacherons une attention particulière à ces travaux qui portent sur une re-conciliation de la perception et de l’action : la perception est contrainte par l’action ; « Percevoir, c’est déjà organiser l’environnement pour agir sur celui-ci » et aussi à ceux qui portent sur l’imitation et l’empathie. A ceux, aussi, de Joëlle Proust qui propose « une théorie “motrice” de la simulation » comme engagement de l’individu dans la construction de connaissances. Le suivi du travail de création nous permettra de prendre la mesure des modes de construction du faire ensemble et de constitution d’un corps collectif. Il importera de distinguer les phénomènes dissipatifs, les stabilités, les dynamiques spontanées mais purement mécaniques, d’une vie sociale pensée comme un processus créatif, d’individus tous différents mais cependant capables de traduire, d’interpréter et d’apprendre pour contribuer à maintenir l’homéostasie d’un système non équilibré.

3. La traduction et l’interprétation en public. Le spectacle de la Compagnie Acte sera présenté en public. La présentation de l’œuvre chorégraphique permettra de faire le lien entre ce qui se passe et ce qui se pense. En complément des expériences de pensée, c’est-à-dire des simulations intellectuelles de quasi-mondes qui permettent d’interroger une notion, d’explorer une question, de mettre en évidence les présupposés ou les conséquences d’une thèse, l’objet artistique permet un élargissement de l’horizon cognitif par une expérience gestuelle qui se déroule dans un espace temps et qui se présente comme une simulation ou plus exactement une cosmogonie en acte, des significations sociales symbolisées, transfigurées. La forme chorégraphiée peut-elle utilement s’associer aux autres objets intermédiaires habituellement utilisés dans la transmission des savoirs scientifiques ? Cela nous conduira à mettre en place les modalités d’observation et d’analyse de ces processus d’apprentissage par construction en commun de significations entre événement chorégraphique et public. Nous nous attacherons à comprendre comment ces significations sont produites et à tenter de décrire la manière dont on peut envisager la dynamique qui s’effectue entre tous les partenaires (spectateurs et artistes) lors de la présentation. Nous faisons l’hypothèse que cette rencontre des corps permet la transmission de certaines conceptions ; que par le geste circulent, se transmettent des idées, des valeurs, des affects à tel point qu’il est sans doute utopique de vouloir distinguer ce qui reviendrait au corps et aux langages parlé et écrit car ils n’existent jamais indépendamment les uns des autres. Les exigences de validité qui reposent sur une reconnaissance intersubjective ne sont certainement pas étrangères à la dynamique des corps.

4/ Valorisation en culture scientifique et technique Outre la traduction et interprétation en public, en préparation pour novembre 2006 : • Création du spectacle Avec ou sinon rien de la compagnie Acte, en collaboration avec la Maison de la Danse à Lyon • Une série de conférences autour du spectacle qui pourraient aborder les thèmes suivants : la transdisciplinarité, la relation art/sciences, la résonance, le processus de création artistique • Un colloque international et interdisciplinaire sur le thème de ce projet : Interprétation, traduction et relation à autrui. Dialogue interdisciplinaire autour de la création chorégraphique. Puis la réalisation d’un dvd grand public qui nous permettra de présenter les fruits de cette collaboration.

5/ Plan prévisionnel : Les moyens demandées à la Région Les moyens demandés à la Région pour la première année 2 grands postes de dépenses annuelles : • L’enregistrement audio et vidéo de l’ensemble des réunions, séminaires, répétitions et représentations durant toute la durée du programme. • L’organisation de séminaires de réflexion et d’échange et d’un colloque international et interdisciplinaire.



Établissements rhônalpins engagés :
— Université Lumière Lyon 2 (établissement porteur), ENS-LSH (établissement d’hébergement)
— INSA, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Moulin Lyon 3, Université de Savoie (Chambéry), Université Stendhal Grenoble 3, Université Pierre-Mendès France Grenoble 2, Université Jean Monnet Saint-Étienne

Le CNRS participe à travers ses chercheurs à temps plein et son rôle d’opérateur national auprès des unités de recherche ou de service dont il partage la tutelle avec les établissements précités, y compris l’Institut des Sciences de l’Homme.

Dans la seule limite de ses moyens, le cluster a naturellement vocation à faire bon accueil à toute proposition en rapport avec ses thématiques lorsqu’elle émane de collectivités territoriales, d’associations, d’institutions ou d’entreprises rhônalpines.